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4 juin 2011

Les devoirs du chevalier

  • Envers sa dame : La courtoisie est d'abord l'ensemble des qualités du noble, le comportement élégant d'un chevalier ; puis vers 1150, la courtoisie se charge d’une dimension amoureuse, incarnée dans le personnage de Lancelot. L'amour courtois est chanté par les troubadours et les trouvères.

 

  • Au service de l’Église : le chevalier doit mettre son épée au service du pape (croisades) et des faibles : il devient alors chevalier du Christ (Miles Christi)

 

 

Cependant, ces devoirs sont secondaires par rapport aux devoirs envers le suzerain. Ses « vertus » sont idéalisées par la littérature courtoise au service d'une classe, l'aristocratie, une forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir est officiellement détenu par une élite (parfois par une caste, une classe, une famille, voire quelques individus). Le chevalier est avant tout un homme d'armes, un homme de guerre, de prouesse.

Au Moyen Âge, la noblesse doit justifier l'ascendance divine de son pouvoir par une conduite irréprochable. Son rôle est la protection des terres et l'exercice de la justice, et il a un devoir d'équité. En particulier, à la guerre il faut se battre héroïquement, au corps à corps. Le combat est proscrit le dimanche et la fuite entraîne une déconsidération profonde. Ainsi les revers militaires de Jean sans Terre contre Philippe Auguste entraînèrent la promulgation de la grande Charte en 1215 (qui instaurait une monarchie contrôlée par un parlement de barons). Une mésaventure similaire faillit arriver aux Valois en 1357 après les désastres de Crécy (1346) et Poitiers (1356): Étienne Marcel, prévôt des marchands de Paris, fut à deux doigts de réussir à imposer une monarchie contrôlée par la grande ordonnance, votée le 28 décembre 1355 et promulguée le 3 mars 1357.

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